La Commune
Au cœur des Montagnes du Matin, dans un cadre champêtre, Ste-Agathe-en-Donzy étale ses quelques maisons autour de l’église. Les visiteurs sont nombreux à venir découvrir la variété de la flore locale tout au long du sentier botanique et à profiter des magnifiques panoramas ouverts sur la plaine et les monts alentours.
noms_des_rues_et_numérotations_Ste-Agathe-en-Donzy.pdf
Nom_des_rues_et_numerotation_Bourg.pdf
L'histoire textile de Sainte Agathe et des Montagnes du Matin prend ses racines dans la culture et le tissage du chanvre, connu dans la région dès le XIe siècle.
Petit à petit le chanvre est abandonné au profit du lin, puis de la soie au 19ème siècle.
Les villages du territoire vivent ainsi au rythme du "bistanclaque" (bruit fait par le métier à tisser), où les boutiques de tisseurs et les ateliers s’installent un peu partout.
Des métiers sortent soieries, damassé et gaze à bluter.
Au début du XXe siècle, le tissage s’industrialise. Mais plusieurs crises successives auront pour conséquence la fermeture de nombreuses usines et ateliers.
Malgré cela, plusieurs entreprises perdurent encore aujourd’hui, chacune s’étant spécialisée dans un secteur spécifique.
Les Montagnes du Matin sont ainsi devenues une terre d’excellence, où le savoir-faire est mis au service des plus grands de la Haute Couture.
Les technologies de pointe occupent également une place importante avec les tissus techniques.
C'est en raison de cette histoire, passée, présente et future liée au textile, que 21 communes se sont associées autour de l'identité "Terre de Tisseurs, Terre d'Excellence".
Nous vous proposons, à travers un site et une signalétique spécifique sur le terrain, de découvrir cette formidable histoire du tissage dans les Montagnes du Matin.
https://www.terredetisseurs.com/
Ste-Agathe d'hier
JEAN-ANDRE DELORME l’enfant célèbre de STE-AGATHE
D’après des témoignages transmis par la famille, Jean-André DELORME aurait montré des aptitudes à sculpter des petits objets en bois dès l’age de 4 ans. Sans doute repéré par des personnes sensibles aux talents artistiques, il s’inscrit le 4 août 1843 à l’école des beaux arts de Lyon.
De 1861 à sa mort, Jean-André DELORME va produire de très nombreuses œuvres. (figures, bustes, œuvres profanes et religieuses) qu’il expose au salon des artistes français et aux expositions universelles.